LA CRITIQUE DE PARISCOPE ( Julien Barret )
Voici, après celui de Grand Corps malade, l’un des seuls spectacles de slam en solo… Enfin, façon de parler, puisque le slam, étymologiquement schelem (tournoi), n’est pas un nouveau genre poético-hip-hop mais une compétition entre poètes… Et puis, Dixlesic n’est pas seulement une succession de textes scandés, c’est le vrai one-woman-show d’une poétesse, comédienne et championne de France de slam par équipe. Débit de mitraillette, gestuelle étudiée, sujets originaux, Lauréline Kuntz incarne des personnages border line (clodos, nymphos ou loubards) et joue avec les mots, entrechoque les sons qu’elle inverse dans un mélange décapant… Dixlesic ou l’art de décaler les sons.
Source : Première / Pariscope