« C’est clairement un des spectacles les plus en adéquation avec notre époque. Texte, jeu, présence : Lauréline Kuntz emporte l’adhésion populaire avec son nouvel opus exigeant, accessible à tous, et qui s’impose comme un exercice de haute virtuosité. On en ressort un peu sonné par ce qui s’apparente à une authentique performance. C’est en permanence une gerbe de mots assemblés de telle façon, et un sens sans faille de l’observation, que Lauréline se transforme aussi en archiviste du présent. Le plaisir est sans fin. » Gérard Sibelle. Programmateur et Producteur.
En 2010, Lauréline écrit intégralement un nouveau spectacle en quelques semaines. Avec Miss Crise, elle pose son regard sur la société en creusant le sillon de sa poétique contemporaine via une galerie d’icônes décapantes de drôlerie. Virginie Berthier la met en scène. Le spectacle est créé au théâtre 14, lors du Festival Start 14. Dans la foulée ils estlauréat du Prix Auteur Humour de la SACD. Puis de 2011 à 2012, Miss Crise se joue au Festival d’Avignon au Petit Louvre, lors dufestival en compagnie d’été, au Théâtre 14,aux Trois Baudets pour le Festival Dis-moi Dix Mots eten ouverture du mois de la Francophonie au Centre Culturel de Beyrouth, Liban, et en tournée en France.
Je poursuis le désir, et un chemin, d’allier à l’exploration d’une écriture, le choc des sonorités du langage, l’observation au scalpel de ce qui m’entoure avec, je l‘espère, dérision et tendresse. De l’alexandrin à l’argot, des inventions dyslexiques aux envolées lyriques, du registre courant aux jeux de mots, j’inverse, je tricote, je jongle… Avec délectation. (…) Cette fois, j’ai choisi d’évoquer le monde contemporain décapant et ultra-rapide. (…) Je me suis construit une galerie de personnages d’aujourd’hui, autant d’icônes décalés ou « décadrées », figures des médias, de la politique, de la finance, perdus des bars, clowns des bals, des tours ou des salles d’attente du médecin et vieille de la guerre. Ces personnages je les ai rêvé pour jouir encore plus à jouer les beaux bizarres, les pathétiques, les excessifs touchants, les tendres, les menteurs, les désabusés rêveurs, les « en colère » (…) Et rire avec eux ! Ce spectacle commence par une révolte avortée et finit sur l’amour… Ou le contraire ! Lauréline
A peine sont-ils couchés sur le papier, que les mots de Lauréline déjà, sont des mots en bouche, des mots adressés et qui n’ont d’autres fins que de déployer des mondes. A l’instar du slam sans doute, les mots de Lauréline sont traversés d’une tradition orale tout ancestrale ; de la poésie au conte et vice versa en passant par la chronique ou le cadavre exquis, c’est une parole authentiquement théâtrale qui s’y déploie, une parole action, qui ouvre des mondes et en appelle à des corps en scène. Aussi, mettre en scène un spectacle de Lauréline Kuntz, c’est un peu s’immiscer par effraction dans l’intimité d’un couple fusionnel. C’est un privilège délicieux autant qu’un exercice d’équilibriste. (…) Virginie Berthier – Metteur en scène
Le feu d’artifice de mots ! Une spectacle délirant, une folle virée, débridée et grisante ! Lauréline a emporté l’audience vers sa sphère de joute oratoire ! (…) Et le rire succombe à la séduction de la belle ! « L’Orient le Jour – Colette Khalaf. 2012f
« Lauréline Joue avec les mots comme elle respire ! Unique ! » Le point – Valérie Peiffer. 2010
« Humour fin et innovant, regard lucide, caustique, tendre et pathétique. Parfois c’est beau comme du Verlaine. » La Montagne. 2011
« Quel plaisir de découvrir une artiste absolument originale qui en la voyant n’appelle pas d’autres références. Son style elle le crée et c’est tellement beau (…) Spectacle inclassable, ciselé, brillant et émouvant.(…) Un patchwork d’émotion ». Nicolas Arnstam. Froggy’s Delight. Juillet 2011
« La première apparition de Lauréline sous les projecteurs a été un véritable choc. Son jeu sûr et tendrement fragile, ses textes ciselés et d’une étrange originalité, la construction intelligente de son spectacle ne faisaient penser à rien ni à personne, et bien malin est celui qui aurait défini ses influences. C’était Lauréline Kuntz et elle seule. Une jeune et magnifique comédienne qui n’avait peur de rien, imposait un style et une séduction qui n’appartenaient qu’à elle. La suite de son travail confirme cette belle sensation d’avoir vu naître une artiste unique et rare… Une incroyable maîtrise, des prises de risque réservées aux comédiens les plus chevronnés, un humour acide qu’elle jette avec ses mots justes et parfaitement sculptés. Lauréline nous emporte dans son univers et il ne sert à rien d’y résister. Ce serait inutile et vain. Et le voyage est tellement beau… »
Fabrice Laurent. Directeur de Performance d’Acteur (Cannes)
Président de la Fédération des Festivals d’Humour
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