Article Première / Pariscope
Dixlesic, critique presse de Marie-Céline Nivière

LA CRITIQUE DE PARISCOPE (Marie-Céline Nivière)

Amoureux des mots, de la langue qui chante, s’envole, s’amuse au détour d’un sens et d’un contresens, soyez heureux, Laureline Kuntz s’installe au théâtre de Dix-Heures avec son slam woman show, « Dixlesic ». Cette belle artiste n’a pas la langue dans sa poche pour dire avec ses mots les maux du monde. Elle est championne de Slam… « Un mot qui à l’envers fait mal(s) ». Mais le Slam est la version moderne de ce que l’on appelait « Poésie ». Laureline pourrait être un peu l’arrière-petite-fille de Rictus et de Carco, qui parle de la misère, des marlous d’aujourd’hui… Mais ne l’enfermons pas dans un monde du passé, car cette jeune artiste des temps modernes sait tricoter ses phrases avec humour, dérision, tendresse, colère, allégresse… Et c’est formidable.

Source : Première / Pariscope

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