« Seule en scène. Une heure de performance. Difficile à raconter. Inclassable. Pas un one woman show. Ni juste du slam. Ou alors, un slam qui réveille, qui perturbe. Un slam de femme. Ni plaintif ni morose mais caustique, violent, sexuel et dérangeant. En plus c’est drôle. » Candice Jacquet – Programmatrice
Le premier Slam Woman Show
Lauréline Kuntz se lance à l’assaut du théâtre. Seule en scène, le regard bleu pétillant, elle croque les mots avec gourmandise, les mitraille en une salve de textes drôles, poétiques et percutants, et, dès la première minute, nous embarque dans son univers…Ne laissez pas passer ce phénomène !
C’est au Point Virgule, en octobre 2007, que le spectacle de Lauréline a commencé de naître. Rassemblant les meilleurs moments qui ont fait son succès dans les bars et les festivals, Lauréline a rencontré son premier public qui lui a réservé un accueil formidable. Trois mois de représentations lui ont permis de travailler à affiner son spectacle. Après quelques représentations en province et notamment au festival “Juste pour rire” de Nantes, où elle était en première partie de Florence Foresti, puis une présentation à L’Olympia, dans le cadre des vedettes du Point Virgule, elle va à Avignon.
C’est au Théâtre des Amants durant le Festival d’Avignon qu’elle présente son spectacle sous une forme plus aboutie et plus ciselée. Encore quelques représentations en provinces, puis retour à Paris où le metteur en scène Rodolphe Sand constitue une équipe artistique autour d’elle (lumière, costume, musique), et engage une série de répétitions qui donneront à Dixlesic son ampleur et sa forme définitive, telle qu’on le découvrira au Théâtre de Dix Heures, en tournée puis au Théâtre de la Tâche d’Encre au festival d’Avignon 2009. Jean-Marc Ghanassia – Producteur
Asthme, Myopie et autres travers
Dyslexiques, myopes, asthmatiques, obsessionnels, diabétiques, bipolaires, allergiques, monomaniaques, bègues, alcooliques, compulsifs sexuels… Ce spectacle est pour nous !
J’aime trop les mots! Tous les mots qui traversent la tête puis éclatent dans la bouche. Les mots cons. Les mots coquins. Les mots d’argot. Les mots américains. Les mots imprononçables. Les mots rigolos. Les mots noirs. Le slam est un cadre idéal où je peux dire, en un flash, une tirade, les mots que j’aime. (…)
Mais j’aime trop les personnages pour ne pas les interpréter et ne pas m’attarder plus longtemps sur leurs histoires. Et rire avec eux. Je me glisse alors avec délectation dans la peau de mes drôles d’amis: loubards nostalgiques, amoureux cannibales, perverse dominante, fille obsédée ou clochard dégueulasse. (…)
Ainsi les mots taillés au scalpel, immédiats dans la bouche, constituent la part slam de ce spectacle. Mes personnages comme autant de dyslexiques de la vie peuvent alors s’exprimer au croisement des mots et du jeu : maladroits et méchants, innocents et sales, affreux et tendres, sexuels et cocasses, beaux et drôles. Lauréline Kuntz
« Lorsqu’il y a un an, Lauréline Kuntz a sonné à ma porte, le désamour que j’entretenais avec le spectacle de théâtre était au beau fixe. Lauréline sur le seuil, avec ses cabas, ses hauts talons, sa chevelure insensée et son grand beau nez, vraie promesse de transports inspirés, un théâtre irrésistible et violent est entré dans ma vie. (…) Oui, mais voilà, une dyslexique surdouée de la langue, un phénomène sexuellement artistique débarque un matin, avec sous le bras des kilos de textes en désordre, qu’elle-même peine à déchiffrer. Alors bien sûr, la savante coquine trouve plus simple de dire ses textes à haute voix, et se met à les jouer dans votre appartement… Tant pis pour le beau fixe ! Salut à toi, Tempête-Lolo !(…) Oui, la fille au nom d’Alsace, aux yeux de Prusse, vous tient par les cornes. Avec ses brouillons merveilleux. Sa gêne palpitante et son audace transie. Son intelligence aux mille entrées secrètes. Son gai savoir balancé d’innocence. Sa folie en tête comme une armée de coeurs battants. Le sexe débordant des textes pour le reposer dans les textes, toujours et encore. Son âme sans pudeur enfouie dans le sexe de textes tout ébaubis. » Anne Torrès – Metteur en scène, Auteur
« Lorsque Jean-Marc Ghanassia, m’a appelé pour me demander de m’occuper de la mise en scène de “Dislexic” j’ai été un peu surpris. (…) Je suis donc allé voir Lauréline qui jouait au Point Virgule et j’ai compris : Jean-Marc avait tout d’abord découvert un auteur incroyable en la personne de Lauréline Kuntz, ses textes sont mordants, incroyablement contemporains et très singuliers. En plus, c’est ne “performeuse”, comme elle aime s’appeler, hors du commun. Elle allie à une grande féminité un caractère bien trempé, le tout enveloppé dans un corps d’une très grande sensualité. Et j’ai surtout compris pourquoi il était venu me chercher moi : il voulait un regard novice sur le slam afin de le rendre accessible au plus grand nombre sans pour autant amoindrir la qualité littéraire des textes. (…) » Rodolphe SAND – Metteur en scène, Comédien
TT Difficile de raconter ce spectacle qui ne ressemble à aucun autre (…) Avec une diction parfaite, Lauréline Kuntz se joue des mots, les malaxes, les réinvente. Un régal pour les esprits curieux. Télérama -Michèle Bourcet
Elle n’a pas la langue dans sa poche, le mot prêt à sortir, s’accrochant à un autre, puis à un autre, wagon d’un langage qui s’invente, s’échauffe, s’envole, dans un train d’images poétiques, rationnelles, actuelles. (…)cette jeune artiste des temps modernes sait tricoter ses phrases avec humour, dérision, tendresse, colère, allégresse… Et c’est formidable. Marie-Céline Nivière
Lauréline Kuntz, la révélation
Avec ses textes percutants (…) la demoiselle dribble les mots aussi aisément que d’autres avec un ballon. Elle les triture, les mitraille ou les avale avec gourmandise. Et loin d’elle l’idée de les balancer tout de go au public. Non. Lauréline incarne en scène ses personnages (…) De l’auteur ou de la comédienne, on ne sait laquelle dévore l’autre, mais une chose est sûre : voilà un phénomène à ne pas rater. Charlotte Lipinska
On se régale avec le superbe Dixlesic de Lauréline Kuntz (un vrai tour de force en matière de langue). Tiffany Tavernier
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